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le mensonge

Plusieurs types de mensonges :

1 – En pinoc-1.jpgle verbalisant pour blesser, nuire ou préserver

2 – Par omission

3 – En plaisanterie

4 – à soi-même

 

Le 1er est là pour détruire et faire du mal. Il est sans pitié. Il peut être formulé intentionnellement, mais pas toujours. Imaginez une violente scène de ménage, où les paroles dépassent la pensée « tu es bonne à rien ». Peut-on considérer cela comme un mensonge ? En réalité, cela n’a rien à voir avec le fait de mentir. Ces paroles ont été dites sur le coup d’une grosse colère, et ne reflètent jamais la vérité. Un mensonge énoncé clairement pour blesser, est pensé, préparé et n’a qu’un but précis, la tromperie, la tricherie.

Celui pour préserver est utilisé pour atténuer une vérité trop difficile, ou encore par peur de la réaction de son récepteur.

Le 2ème, celui par omission. Ne rien dire signifie aussi mentir dans certains cas. Mais là encore deux distinctions. Ne rien dire en pensant que cela ne se saura pas, comme le cas d’un conducteur qui abime la voiture et qui ne dit rien à son conjoint en espérant qu’il ne remarquera pas « tiens tu as mis un autocollant sur la voiture ? Oui je trouvais cela plus fun ».

Ou alors les secrets de famille par exemple. Ne jamais révéler que le papa n’est pas le père biologique.

Le 3ème sous forme de plaisanteries. Dans ce cas de figure, chacun sait par connivence que le mensonge est présent dans le seul but de divertir et d’amuser. Il est fictif.

Le dernier, à soi-même. Il est là uniquement pour tenter de se convaincre, ou quand on refuse de voir la vérité en face. Nous sommes dans le déni.

Y a-t-il des points communs entre ces différentes catégories ? Pour certaines oui. Il peut être destructeur, pour d’autres ils entraînent de la culpabilité, ils cassent la confiance, ils sèment le doute tel un poison distillé.citation-1.jpg

Le mensonge finit la plupart du temps par être percé à jour, et la douleur est d’autant plus grande qu’il a mis du temps à être découvert.

Une vérité difficile à dire ou à entendre a au moins le mérite d’être claire. Savoir permet d’avancer en toute connaissance de cause.

Y a-t-il des cas où le mensonge serait préférable à la vérité ? Oui bien sur ! Quand celui-ci n’entraîne rien de désagréable ou de grave. Ne pas dire à sa collègue qu’elle a une sale tête le matin n’a rien d’un mensonge. Le lui dire ne ferait qu’accentuer un éventuel mal être passager, ce qu’elle sait probablement déjà. Il n’en est pas de même si elle arrive tous les matins la tête dans le sac. Là, il serait judicieux d’amener le sujet de discussion sur les raisons de son état. Sauf si on déteste ladite collègue !!

Et il ne faut pas oublier que certaines personnes refusent d’entendre la vérité. Alors il vaut mieux ne pas insister. Elle n’est pas prête.

Enfin, j’ai gardé ceux-ci pour la fin. Les mensonges racontés aux enfants, tels que le père noël, la souris, les cloches. Pour ma part je ne les mettrai pas dans la catégorie mensonges, mais dans les belles histoires que l’on sert aux enfants, afin de les laisser rêver. Du coup, je les renommerai messonges (songes étant ici les rêves). Qu’en pensez-vous ?

Les plus gros mensonges sont souvent ceux des politiques. Mais je refuse de m’attarder sur ceux-ci, tellement ils sont minables et absurdes.

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